LE RUGBY À VII S’EXPORTE
La sélection d’Ukraine de rugby à VII était présente en Gironde pour un échange rugbystique voici quelques jours. L’occasion de prendre la température de cette sélection auprès de Bogdan Kachurovskyi, qui évolue dans le championnat local.
Une envie qui remonte à loin. Bogdan a découvert le rugby à l’école à l’âge de 12 ans. c’était simple pour lui dès le premier entraînement il est tombé amoureux de ce sport. Mais pour le jeune joueur, il était inimaginable d’intégré la sélection : « Je n’aurais jamais imaginé ce que l’avenir me réserverait et que je jouerais un jour pour l’équipe nationale ukrainienne. »
A 17 ans, le 3e ligne polyvalent rejoint le club de Polytech d’Odessa, au bord de la Mer Noire. Puis à 22 ans il tente l’expérience en Géorgie dans l’équipe de Chadari avant de revenir la veille de la guerre sur Odessa dans le club du Credo.
Malgré la guerre le championnat ukrainien essaye de survivre comme nous explique Bogdan : « Oui, la situation en Ukraine est très difficile en ce moment à cause de la guerre, mais le projet tient bon. Le rugby aura toujours sa place dans ce pays. Bien sûr, il y a moins d’équipes et le niveau a un peu baissé, mais nous soutenons notre championnat et nous nous efforçons de l’améliorer sans cesse ». Une situation déjà expliquée lors d’une précédente interview avec Volodymyr Fedorets (voir portrait sur sports33.fr).
L’international a VII est très optimiste pour sa sélection, laquelle ne cesse d’évoluer à un niveau européen de plus en plus performant : « L’équipe nationale réalise d’excellentes performances au niveau européen et nous avons terminé deuxièmes du Trophée cette année. L’année prochaine, nous participerons au Championnat et nous espérons y obtenir une place. Nous nous préparons actuellement de manière optimale avec l’équipe ukrainienne de rugby à sept. »
Quand au championnat français, Bogdan Kachurovskyi avoue s’y intéresser pour le futur : « Oui, mon rêve est de jouer en France, de jouer pour un très bon club professionnel, et c’est dans cette optique que je vais aller de l’avant.»
Alex Cazenave
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