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LA GAGNE EN LUI

Après avoir fait toute sa carrière en N3 chez lui en Normandie, Thomas Duthil a aidé les mérignacais à retrouver ce niveau la saison dernière. Mais l’exercice qui arrive s’annonce spécial pour le basketteur.

Les retrouvailles se passent bien. Après une petite année de séparation, l’histoire entre Thomas Duthil et le niveau N3 a repris de plus belle. Une parenthèse qui correspond à l’arrivée du normand en Gironde : « J’ai suivi ma compagne qui a été mutée dans le coin. Il m’a fallu retrouver un club. Les contacts avec le SA Mérignac se sont alors très bien passés. Ça a matché rapidement. »

Et tant pis si le club descendait en PréNational. La saison dernière, l’expérience et l’apport de Thomas se sont avérées précieux dans l’opération remontée des samistes en N3. Objectif atteint, ce qui permet au normand qui culmine à 1,90 m de renouer son idylle avec le cinquième niveau de son sport. Mais ce retour s’annonce inédit pour lui. « Je sais que nous allons jouer le maintien cette saison. Je n’ai jamais connu ça, ça va être une première pour moi puisque je n’ai connu que des équipes qui jouaient le Top 5 minimum. Même l’an dernier, le SAM a terminé deuxième, je n’ai donc pas quitté le haut du classement. Ce qui m’intéresse,  c’est la victoire. Cette saison par contre, nous sommes promus, nous risquons de nous battre pour le maintien. Moi qui aime gagner, qui suis même mauvais perdant, il va falloir m’habituer à perdre des matchs. Ce sera un beau challenge que d’aller chercher ce maintien avec le SAM. J’essaye de rester positif et optimiste.»

Une autre corde à l’arc du spécialiste des postes 2 et 3 qui a fait ses armes dans le basket chez lui en Normandie. Sous les couleurs de Bihorel, le numéro 8 mérignacais a même connu une montée en N2. De quoi prendre du plaisir en faisant du sport, une passion que Thomas ne cache pas : « En Normandie, je travaillais en salles de sport. J’ai besoin de ça pour avancer. D’ailleurs, je me suis mis au marathon. J’ai bouclé mon premier à Barcelone. Ça m’a beaucoup plu. Et j’envisage dans le futur de m’attaquer à un Iron Man. »

En attendant, le normand de 30 ans a encore de beaux jours devant lui sur les parquets de basket. Et il compte bien mettre toute cette énergie au service de son équipe : « Je suis plutôt un leader par l’exemple plus que par la parole. Je me mets totalement au service du groupe et de l’équipe que ce soit dans l’agressivité en match mais aussi en défense. Je suis vraiment un gagneur et seule la victoire est belle pour moi. »

Les futurs adversaires des samistes savent à quoi s’en tenir.

Vincent Ferrandon

Crédit photo : Sports33.fr

 

 

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