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DES RÊVES PASSÉS ET À VENIR

Pilier de la sélection nationale de volley assis depuis quatre ans, Karen Faimali-Meger, installée à Giscos et licenciée aux Haillan, entend revivre à Los Angeles dans trois ans, les émotions vécues à Paris lors des Jeux Paralympiques de 2024.

Les moments sont gravés. A jamais. A la fin de l’été 2024, Karen Faimali-Meger a vécu un moment que tous sportives et sportifs rêvent de connaître. Car une participation aux Jeux Paralympiques marquent une vie, qui plus est lorsqu’on a débuté son sport trois ans seulement auparavant. « Je ne suis pas redescendue de cet évènement monstrueux, je suis toujours autant marquée par ce que j’ai vécu l’été dernier. C’est un vrai booster pour viser les Jeux de Los Angeles 2028. » Une marque indélébile dans son esprit et sur sa peau qui s’est matérialisé avec un tatouage Paris 2024, orné des anneaux paralympiques et d’une tour Eiffel sur sa jambe.

Une aventure que Karen entend bien continuer de vivre pleinement. Car les Jeux, au delà de leur symbolique, ont permis de mettre la lumière sur le volley assis, une discipline très physique, très exigeante. Une discipline pour laquelle l’équipe de France progresse pas à pas : « Lors des Jeux, nous étions les petits poucets mais nous avons beaucoup appris. Même si nous profitions de chaque instant, même s’il était impressionnant de passer de quelques spectateurs à 6 000 personnes qui nous poussaient, nous avons aussi beaucoup progressé en disputant ces matchs de haut niveau. »

Une sélection nationale qui grandit en même temps que Karen Faimali-Meger qui n’a débuté le volley assis qu’en 2021. Une découverte effectuée après son amputation tibiale subie en 2020 qui faisait suite à un accident de travail en cheval en 2005 : « Cette amputation fut une délivrance. J’ai passé quinze ans à souffrir de ma jambe, quinze jours de douleurs. Mais cet évènement a marqué une nouvelle vie, m’a apporté confiance en moi, j’ai réappris à vivre, à sortir, à sourire. Et puis, j’ai pu vivre des choses exceptionnelles. »

Une renaissance pour la monitrice d’équitation qui voue une vraie passion envers les chevaux jusqu’à leur consacrer sa vie : « J’ai rapidement été attirée par l’équitation » exprime Karen, originaire de Vauvert, aux portes de la Camargue qui est ensuite partie en Basse-Normandie tenir un haras avant son arrivée en Gironde voici dix ans pour diriger le domaine de Celtis à Giscos.

Un univers loin du volley assis, un sport découvert un peu par hasard : « Je regardais les réseaux sociaux. Sur Facebook, je suis tombée sur une vidéo sur le volley assis. J’ai juste laissé un commentaire sous cette vidéo. La chef de projet m’a ensuite contactée. Puis, j’ai fait un essai au Haillan qui est d’ailleurs toujours mon club actuel. J’ai adoré et très vite j’ai intégré un stage découverte avec l’équipe de France à Harnes dans le Nord durant trois jours. Et depuis, je fais partie de cette équipe. Et pourtant, je n’étais vraiment pas sports co.» 

Une équipe du Haillan VB en manque d’entraîneur cette saison qui va pousser la native de Montpellier à rejoindre Nantes afin de disputer des rencontres. Mais la Gironde reste dans un coin de sa tête : « Une section volley assis est en passe de se créer à Bazas. C’est une belle nouvelle. »

Reste à rejoindre également les Bleues. Une sélection nationale dont Karen est aujourd’hui un pilier et même encore un peu plus : « Avec mes 50 ans fêtés le 6 juillet dernier, mes coéquipières me surnommaient mamie. Mais là, une joueuse de 57 ans vient d’intégrer la sélection. Je vais pouvoir me détacher de ce surnom » rigole-t-elle.

En attendant, la joueuse à la gnaque caractéristique et à l’attaque redoutable va s’envoler dans quelques jours pour Prague pour disputer la Silver Nation League avec les Bleues, coachée par Yohann Escala, le nouveau coach des illacaises en Elite. Une compétition qui la fait saliver : « Tous les ans nous progressons. J’espère que ce sera encore le cas cette année. » 

Et ainsi se rapprocher encore un peu plus de Los Angeles dans trois ans.

Vincent Ferrandon

Crédit photo : DR

Légende : Karen Faimali-Meger, à droite, impliquée avec la sélection nationale.

 

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