L’APPÉTIT DU BEC
Deuxième l’an dernier de sa poule de NF3, le club bordelais espère franchir une nouvelle étape sans se cacher.
Elles remettent le couvert. Après une saison 2024-2025 solide et bien menée, la montée était passée d’un rien sous le nez des bordelaises du BEC. De quoi nourrir des envies de progression pour le club de Gironde qui n’entend pas refuser certaines étiquettes : « Avec notre deuxième place l’an dernier et notre effectif qui comprend des joueuses qui ont connu la N2 voire la N1, l’équipe fera partie des prétendantes à la montée en fin de saison. Mais ce statut de favori, nous devons l’assumer » indique Freddy Dogoum, l’entraîneur du BEC.
L’ancien entraîneur de Saint-Delphin pourra compter sur un groupe expérimenté qui monte en puissance depuis la reprise le 18 août et six entraînement au compteur depuis cette date : « La préparation se passe bien, assure Freddy Dogoum. Nous avons déjà disputé un premier match amical. Même si nous perdons (68-46) face à Meilhan/Garonne (N2), le résultat importe peu. J’ai pu faire des essais lors de cette rencontre. C’est intéressant lors de cette phase de reprise. »
Une équipe du BEC qui continue de travailler ses automatismes en vue d’un championnat et d’une poule qui s’annonce relevée et pimenter avec la présence de quatre clubs de Gironde dont la réserve de Saint-Delphin qui pourrait bien représenter un sérieux concurrent pour le BEC. « Je ne sens pas mes joueuses stressées ni impatientes de débuter. Elles savent gérer ces moments, leurs expériences des niveaux du dessus sont précieuses » assure le coach qui pourra rapidement tirer de nouveaux enseignements.
Avant de recevoir Meilhan/Garonne le 12 septembre, son équipe rencontre en effet samedi en amical la réserve de Saint-Delphin à 17h30 à Lacanau. Déjà l’occasion de se jauger en vue des joutes de haut vol du futur.
Vincent Ferrandon
Crédit photo : BEC basket