LE MANIEUR DE BALLONS
Demi-centre de l’ASPOM Bègles, Benjamin Roux donne sa pleine mesure au sein d’un club qui lui correspond et qu’il espère bien mener encore plus haut au classement de Nationale 2.
Il a trouvé ses marques. Après un petit tour de Gironde, Benjamin Roux se sent chez lui à l’ASPOM Bègles. Une structure béglaise qu’il a rejoint voici deux saisons : « J’aime le projet du club, de l’équipe, je me sens bien dans ce système de jeu dans lequel on évolue. J’ai trouvé ce qu’il me faut. »
A 23 ans, le demi-centre a bien l’intention de se poser à Bègles, lui qui a débuté à Lège Cap Ferret avant de porter les couleurs d’Andernos, de Bruges, du BBL puis de Pessac.
De quoi donner de l’expérience à ce passionné de sports et de handball tombé tout jeune dans la marmite : « A quatre ans, j’ai débuté par le foot mais à cinq ans j’étais inscrit au hand » sourit-il, influencé par sa maman, gardienne de but à Pessac.
Les qualités acquises auprès de son frère Antoine, lequel joue à Andernos, ont permis à Benjamin de gravir les échelons jusqu’en N2 : « cela fait trois saisons que j’évolue à ce niveau. Je commence à bien connaître les caractéristiques de ce championnat » assure celui qui se « définit comme un gestionnaire d’attaque même s’il faut que je travaille encore mon shoot de loin. J’ai un peu les clés du camion pour la partie offensive. Ça tombe bien car j’aime toucher les ballons. »
Une réussite au regard des statistiques du demi-centre qui enquille les buts et dit aussi profiter de ses atouts physiques : « Je mesure 1,71m. Ma petite taille me permet d’avoir une autre palette de jeu avec des changements de rythme et une certaine vision du jeu. » Une taille dont s’amuse Benjamin Roux « Je porte le numéro 3 car c’est le plus petit numéro possible » en rigole-t-il.
Les adversaires rigolent moins en revanche tant le béglais réalise une saison pleine et vise encore plus haut : « Nous sommes actuellement troisièmes. Notre succès face au Fénix (2e) la semaine dernière (35-30) a prouvé que nous pouvions viser au dessus. Pourquoi pas aller titiller cette deuxième place, distante de quatre points. Il reste deux journées mais tout est jouable. Samedi, nous allons recevoir l’ETEC, 4e à un point derrière nous. Ce sera un nouveau beau test », analyse Benjamin en leader.
Il sera alors temps de se projeter vers la saison prochaine voire plus loin : « Je ne dirai pas non pour aller voir plus haut si l’occasion se présente. Mais pour l’instant, je me sens bien à l’ASPOM et j’ai envie de progresser avec mon club. »
Vincent Ferrandon