« À BORDEAUX, ÇA PREND »
Champion de France avec Rouen en 2018, Kevin Dusseau, le défenseur des Boxers, revenu en Gironde en 2023, a disputé quatorze play-offs dans sa carrière. Des moments forts de son sport qu’ils soient collectifs ou individuels qu’il évoque avant le début des phases finales vendredi contre Marseille.
Quel est votre meilleur souvenir de play-offs?
Cela reste le premier titre acquis avec les Dragons de Rouen. Nous avions gagné la série 4-0 face à Grenoble. Nous avions disputé la dernière rencontre chez nous à Rouen. La patinoire était archi-comble pour nous pousser et célébrer le titre avec nous.
Quelle est la plus grosse ambiance que vous avez vécu lors d’un match de play-offs ?
Il s’agit d’un septième match en 2019, un an après notre titre de champion de France. Cette rencontre se déroulait à Rouen. Nous avons malheureusement perdu cette confrontation mais je me souviens que nous menions 1-0 au début du troisième tiers-temps avant que Grenoble ne marque ensuite deux buts. Le public tout entier avait poussé pour nous aider a revenir à hauteur de nos adversaires dans les dernières minutes.
Quelle est votre pire souvenir lors d’un match de play-offs ?
C’est avec Briançon lors de ma première année. Nous effectuons une belle saison régulière avec une quatrième place finale. Mais au moment des play-offs, nous sommes décimés par les blessures. Notre élimination en quarts de finale (contre Amiens 1-3) s’est révélée frustrante car nous n’avons pas pu lutter à armes égales en ayant une équipe au complet. Cela avait été une vraie déception.
Quelle est votre plus grosse joie vécue lors d’un match de play-offs ?
Il n’y a rien de plus beau au niveau individuel que de marquer un but lors de ces phases finales. Ça m’est arrivé. Mais le but est beau à vivre lorsque l’équipe gagne bien évidemment. Et dans ce cas, c’est indescriptible. L’ambiance, l’euphorie sont alors gravées dans la mémoire.
Quel est votre match le plus abouti personnellement lors des play-offs ?
Je préfère raisonner en terme de collectif surtout lorsque l’on évoque les play-offs car c’est tout un groupe qui vit ces matchs ensemble. Mais pour moi, celui qui me vient à l’esprit reste le match 7 avec les Boxers contre Marseille en quarts de finale lorsque l’on inverse la situation en égalisant à trois minutes de la fin du temps réglementaire.
A quel moment avez-vous senti l’an dernier que les play-offs des Boxers basculaient?
Lors de notre deuxième match contre Grenoble en demi-finale. A ce moment, on s’est dit que l’on pouvait y aller. Face à Marseille aussi en quarts de finale, nous sommes menés 3-2 dans la série au moment de nous rendre dans les Bouches-du-Rhône. Nous avions vécu un vrai match abouti collectivement pour éviter l’élimination. Je sens que à Bordeaux, ça prend, le public a hâte de retrouver ces sensations fortes lors des play-offs.
Avec votre expérience, quel est votre rôle dans l’équipe lors des play-offs à venir?
Je dois amener de la sérénité dans l’équipe et faire preuve de solidité défensive. Dans le vestiaire, en fonction des matchs, je dois aussi être une aide pour mes coéquipiers pour tenter de trouver un équilibre. Je dois aider mes partenaires a reste focus sur le match.
Vincent Ferrandon
Légende photo : Kevin Dusseau, au milieu de ses coéquipiers, privilégie le collectif.
