LE GRAND SAUT
D’AMBRE DERVEAUX
La demi-centre du Saint-Loubès HB a directement intégré l’équipe première de N1 en arrivant des U17. Un apprentissage accéléré profitable à plus d’un titre.
Elle brûle les étapes. Cette saison, Ambre Derveaux a sauté une classe en passant des U17 à l’équipe première. Un cap que la joueuse de 17 ans a pris avec philosophie et envie : « Je ne m’attendais pas à évoluer avec l’équipe première aussi vite. Lorsque j’ai été appelée pour intégrer le groupe N1, j’ai ressenti de la fierté. J’étais ravie. »
Si son équipe est à la peine avec sept défaites en autant de rencontres de championnat en N1, Ambre, elle, a trouvé ses marques, comme en témoigne son temps de jeu et ses quinze réalisations depuis le début de saison.
Une maîtrise accélérée qui lui fait voir toutes les facettes de son sport : « J’apprends beaucoup cette saison. Nous savions qu’avec un groupe jeune, nous allions souffrir. Au niveau physique, face à des joueuses expérimentées, c’est un peu compliqué. La N1 nécessite aussi de s’adapter au niveau de la rapidité. On y joue aussi un handball plus intelligent. »
Toujours ça de pris au niveau de l’expérience pour la jeune demi-centre qui a fait toutes ses classes au sein des Louves : « C’est ma treizième année au club de Saint-Loubès, je n’ai connu que lui et faire partie de l’équipe première décuple ma fierté » explique la numéro 10 des Rouge et Noire.
Une équipe qui profite de la vision et de la compréhension du jeu de ce pur produit de son centre de formation qui allie sport et études : « Je suis en Terminale. J’ai le bac général en fin d’année. Ça fait beaucoup à la fois mais j’arrive à gérer. Heureusement, le long déplacement à Fleury s’est fait pendant les vacances » assure une Ambre qui anticipe sur l’année prochaine : « J’envisage une prépa. J’espère que ce sera compatible avec le handball même si je pense que j’aurai peut être un peu moins d temps à lui consacrer. »
A voir, tant la joueuse originaire de Gironde prend du galon et du temps de jeu. Un élément jeune mais qui sait déjà parfaitement s’écouter : « J’arrive à situer mes performances par rapport à mon ressenti. Ça me permet de me jauger. Mais je suis aussi à l’écoute pour progresser, pour prendre du métier cette saison. »
Il en faudra pour bien aborder le choc samedi face à Celles/Belle, l’un des épouvantails de la poule.
Vincent Ferrandon
Crédit photo : Saint-Loubès HB


