LE RC LIBOURNAIS VEUT GRANDIR
Né en 2016 après la disparition de l’UA Libourne, le RCL se construit étapes par étapes. Actuel cinquième de R1, le club lorgne à moyen terme sur une présence inédite en Fédérale 3.
Ils ont revêtu le bleu de chauffe. Peu à peu, le rugby à Libourne renaît. De quoi combler un manque depuis le dépôt de bilan de l’Union Athlétique Libournaise en 2016. Le club qui évoluait encore en Fédérale 1 à cette époque a laissé la place au Racing Club Libournais.
Une renaissance pour le rugby libournais et une place à prendre. C’est ce que s’efforcent de faire les dirigeants, le staff technique et les joueurs, pionniers, pour faire revivre de manière pérenne l’Ovalie dans la sous-préfecture de Gironde.
Un club qui se rapproche de son objectif à moyen terme, à savoir accéder en Fédérale 3 : « Nous aimerions voir à l’étage du dessus » admet Valentin Lalot, l’entraîneur libournais qui met en place un projet de jeu avec des nouveautés cette saison : « Nous avons enregistré l’arrivée de pas mal de nouveaux cette saison. Même si l’ossature du groupe n’a pas changé, il doit se reconstruire. Mais je suis satisfait de ce que montre mon effectif depuis le début de saison. On travaille pour gommer les erreurs et nous apprenons à chaque match. »
Un Racing qui peut aussi bénéficier de nouvelles infrastructures, preuve que tout bouge dans le bon sens du côté du Stade Robert-Boulin.
Une équipe libournaise qui affiche pour le moment un bilan de trois succès pour deux défaites, ce qui la place actuellement à la cinquième place de sa poule de R1, à seulement deux points de la deuxième place et à une unité de la troisième.
Un podium visé par les racingmen : « Nous lorgnons vers la troisième place pour pouvoir nous qualifier pour les phases finales en fin de saison, lance Valentin Lalot. L’an dernier, l’équipe avait terminé quatrième. Cette fois, nous souhaitons monter d’un cran pour continuer notre progression. Cette R1 est un championnat très dur. Nous sommes à mi-chemin entre le niveau moteur et le niveau fédéral. »
Pour ce faire, Libourne a concocté un bon mixage, à savoir un mélange de jeunes pousses et d’éléments plus expérimentés : « Nous avons des joueurs avec du vécu aux postes clés qui viennent encadrés les jeunes. Ce groupe a du potentiel » estime le manager qui souhaite aussi : « remettre Libourne sur la carte du rugby. Nous sommes repartis des zéro. Et pourtant, ce sport ici a beaucoup compté, nous avons connu le haut niveau. Désormais, l’important sera de ne pas brûler les étapes et de reconstruire patiemment. »
Une stratégie souvent gagnante.
Vincent Ferrandon
Crédit photo : Orane Cousy


