LES CHALLENGES
D’EVA DEL MORAL
La nouvelle passeuse des Burdis découvre cette saison le plus haut niveau. Un exercice 2025-2026 dont elle attend beaucoup pour ses objectifs futurs.
Le choix a été rapide. Lorsque les Burdis ont contacté Eva Del Moral à l’intersaison, la passeuse n’a pas longtemps tergiversé : « J’étais bien à Evreux où je disputais le championnat Elite, un club avec qui j’ai joué le haut du tableau en championnat. Mais j’avais envie de rejoindre le BMV, un club qui me permettait aussi de franchir un cap, de découvrir le plus haut niveau de mon sport. Même si je vais passer d’un temps de jeu conséquent l’an dernier à sûrement un peu moins cette année, je voulais saisir cette opportunité. J’ai beau être quelqu’un qui déteste élargir ma zone de confort, ce challenge bordelais me plait énormément. A moi de trouver ma place dans ce groupe, de saisir les opportunités qui vont s’offrir à moi, de prendre du plaisir aussi.»
A 23 ans, Eva est plus que jamais à l’âge des possibles. Et le plan de carrière est particulièrement bien pensé par la nantaise d’origine issue d’une famille de sportifs avec une maman basketteuse, un papa cycliste et une soeur qui pratiquait aussi le volley.
Une Eva qui a débuté chez elle à Rezé avant de prendre la direction de Sablé/Sarthe : « Après cette expérience, j’ai intégré l’IFVB puis le centre de formation de Terville-Florange. Mais j’ai senti que le coach de l’équipe Une ne comptait pas trop sur moi. J’ai alors opté pour un départ à Tremblay en N2. En région parisienne, j’ai vécu une saison pleine qui m’a permis de ressentir des sensations au niveau senior. J’ai ensuite poursuivi ma progression à Evreux en Elite la saison dernière avant de rejoindre la Gironde cet été. »
Au sein du collectif des Burdis, Eva arrive un peu sur la pointe des pieds, carrière et caractère obligent : « Je suis beaucoup dans l’observation, j’ai un peu de mal dans le fait de me mettre en avant. Mais je compte bien profiter de ma signature au BMV pour poursuivre mon apprentissage, passer un cap, gagner en maturité dans mon jeu. Même si je m’attends à avoir moins de temps de jeu que les années précédentes, mon arrivée ici n’est que du plus. »
Une bonne opération donc pour les deux parties. Pour Eva car elle va inévitablement progresser mais aussi pour des Burdis qui vont pouvoir compter sur une passeuse de 1,80 m compétitrice mais pas que : « J’aime repousser mes limites, je suis généreuse dans mon jeu, perfectionniste et solaire. »
De quoi illuminer un vestiaire pour cette deuxième année du club au plus haut niveau, un vestiaire qui pourra compter sur les ambitions d’Eva Del Moral qui entend bien apprendre à vitesse grand V.
Vincent Ferrandon
Crédit photo : Burdis