LA TRAVAILLEUSE DE L’OMBRE
Joueuse précieuse dans les rotations, Pauline Manauté a rejoint cette saison le BEC en NF3 en provenance des JSA afin de poursuivre son apprentissage.
Les retrouvailles se passent bien. Après une première expérience en N3 avant la période COVID à Saint-Berthevin dans la périphérie lavalloise, Pauline Manauté retrouve le cinquième niveau national de son sport à la faveur de sa signature au BEC à l’intersaison.
Une expérience que la joueuse de 26 ans entend croquer avec envie et détermination : « Je viens de passer trois saisons aux JSA Bordeaux, marquées par deux descentes. Lorsque Freddy Dogoum, le coach du BEC, a pris contact avec moi, j’étais contente de pouvoir tenter l’expérience. Je n’ai pas hésité longtemps. Rejouer en N3 ne se refuse pas. J’attends de cette saison de retrouver de la confiance et du plaisir à jouer. »
Au sein d’une équipe qui vise la montée à l’étage supérieur et s’en donne les moyens avec la présence de joueuses expérimentées ayant connu des niveaux supérieurs, Pops comme elle est surnommée, espère trouver sa place : « Je suis plutôt une joueuse de l’ombre. Je suis là pour entrer dans les rotations, aider l’équipe durant le match. Pour cela, je dois apporter ma lecture du jeu, mon anticipation sur les actions. Au sein de ce groupe, je vais beaucoup apprendre. »
Pauline, 1,76 m, a déjà trouvé ses marques au sein de sa nouvelle équipe, une première étape pour une bonne intégration : « Les filles m’ont très bien accueillies » se réjouit la périgourdine qui a débuté le basket à l’âge de 5 ans à l’ASPTT Périgueux avant de rejoindre Le Lardin, le Limoges ABC, puis de partir en Gironde aux JSA, d’opter pour Saint-Berthevin durant deux saisons et de revenir aux JSA durant les trois dernières exercices : « J’ai beaucoup bougé mais c’était aussi lié à mon travail » assure la diététicienne-nutritionniste qui exerce à l’hôpital.
Le début de saison donne à la fois raison au BEC et à Pauline Manauté d’avoir lié leurs destins avec déjà quatre succès lors des cinq premières journées de championnat : « Je me sens bien. Les trois entraînements hebdomadaires sont bien cadrés. Je redécouvre le niveau N3. J’ai connu le secteur Nord avec Saint-Berthevin. Les gabarits étaient plus importants mais ça allait moins vite. Là, je retrouve mes marques en N3 que je suis contente de fréquenter à nouveau » analyse Pauline qui affectionne le poste 4.
Autant de signaux positifs qui peuvent encore encore virer encore plus au vert en cours de saison.
Vincent Ferrandon
Crédit photo : DR