LE GRAND SAUT
DE LUCILLE WALSPECK
A 18 ans, la nouvelle joueuse des JSA Bordeaux a quitté le Nord pour découvrir la Gironde et le niveau N2 pour une saison à venir qu’elle considère comme charnière et enrichissante.
Un été de changements. En quelques semaines, la vie de Lucille Walspeck a connu un coup d’accélérateur. En cause, un départ de son Nord natal jusqu’à Bordeaux, un passage du niveau PréNationale à la N2, un changement de positionnement sur le terrain et une reprise du volley après une année blanche pour cause de blessure.
Tout juste majeure, c’est donc un virage radical que prend Lucille. Mais rien n’a été laissé au hasard par la nordiste qui n’arrive pas en terrain hostile : « Ma soeur Mathilde (portrait à retrouver sur Sports33.fr) est arrivée à Bordeaux l’été dernier pour jouer au BMV. Nous habitons ensemble, elle me fait découvrir la ville. C’est quand même important d’avoir ce repère ».
Pour autant, ce départ n’est pas le premier vécu par Lucille qui a ainsi délaissé Calais, sa ville, pour le pôle espoir de Lille. Ce qui n’empêchait pas la jeune espoir de revenir évoluer avec la Stella Calais, son club de toujours. Écartée l’an dernier en raison d’une fracture de la vertèbre, la jeune bachelière a vécu de loin la montée de son équipe de PréNationale en N3.
De quoi acérer les crocs de la nordiste qui entend bien donner le maximum pour ses nouvelles couleurs : « Je m’habitue à jouer en Jaune, rigole-t-elle. Plus sérieusement, je retrouve des sensations de jeu, ça fait du bien. Depuis que je pratique ce sport, je suis assez polyvalente mais c’est la première fois que j’occupe le rôle de libéro que je vais occuper aux JSA. J’apprends, je progresse. »
Une nouvelle corde à l’arc de Lucille Walspeck qui compte bien montrer à son nouveau public ses aptitudes sur le terrain : « J’aime bouger, je suis assez dynamique lors d’une rencontre. » Autant de qualités qui seront précieuses au sein d’un groupe rajeuni qui a très bien accueilli sa recrue. « L’adaptation est bonne, j’évolue dans un club familial au sein duquel règne une bonne ambiance. C’est ce qu’il me fallait pour découvrir le niveau N2. J’évoluais deux crans en dessous jusque là. J’espère pouvoir progresser et pouvoir me jauger pour voir jusqu’où je pourrai aller dans le futur. Mais pour le moment, j’appréhende plutôt cette saison comme une année de prise de reprise et pour améliorer mes performances. »
Vincent Ferrandon
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