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UNE PATIENCE MISE À RUDE ÉPREUVE

Après une saison gâchée par les blessures, Matthias Poulet, le capitaine du Grand Libournais HB en N1, met tous les atouts de son côté pour retrouver son niveau dans plusieurs mois.

A oublier. Matthias Poulet ne gardera pas un souvenir impérissable de l’exercice 2024-2025. Et pour cause, le capitaine libournais n’a disputé qu’une dizaine de matchs entre deux grosses blessures. Une vraie tuile pour le joueur de 28 ans : « Je n’avais jamais été blessé jusque là. Mais j’ai souffert d’une rupture partielle du tendon d’Achille avant de me faire les ligaments croisés en plein match en avril. J’en suis à la phase de rééducation. J’espère retrouver les terrains vers le mois de janvier. »

Un coup d’arrêt pour l’un des artisans de la montée de son club en N1 au printemps 2024. Une dure loi du sport que l’arrière-gauche ou demi-centre vit avec philosophie, prenant son mal en patience : « Cela a été compliqué de me retrouver à l’infirmerie d’autant que le coach m’avait fait confiance pour le capitanat. J’ai été opéré le 15 mai, j’ai trois à quatre séances de kiné par semaines. Je n’ai pas le choix que d’attendre que tout rentre dans l’ordre physiquement. Heureusement, nous sommes deux dans l’équipe à nous retrouver dans la même situation, nous nous motivons mutuellement. »

Un petit stop dans la carrière de Matthias Poulet qui a, jusque là, plutôt été linéaire : « J’ai grandi dans une famille tournée vers le hand. Ma mère le pratiquait, mon père aussi. Il a ensuite pris des fonctions d’entraîneur. J’ai toujours baigné dans cette atmosphère et je me suis naturellement dirigé vers cette voie. »

Après des débuts à Lormont, Matthias poursuit son cursus au sein de la structure Bruges/Lormont avec laquelle il goûte même à la N1. « Je suis ensuite parti à Libourne. Le projet m’intéressait. Je ne regrette pas car je me sens bien dans ce club avec lequel j’ai vécu une montée en N1. »

De quoi satisfaire ce meneur d’hommes, logisticien dans la vie : « J’ai toujours eu un rôle assez important au sein des équipes dont j’ai porté les couleurs. J’aime ça. »

De quoi naturellement lui donner le brassard de capitaine de l’une des deux équipes de Gironde de N1. Une saison pleine du Grand Libournais HB que Matthias a quand même suivi de près, malgré ses allers-retours à l’infirmerie : « Il nous a fallu nous adapter à ce niveau. Mais nous avons réussi notre saison en terminant à la huitième place. »

Une équipe libournaise qui attend désormais le retour de son catalyseur, combattant inlassable sur le terrain : « C’est mon caractère, je ne lâche jamais rien » avoue le numéro 44.

Une détermination qui va s’avérer essentielle en vue du grand retour sur les parquets début 2026.

Vincent Ferrandon

Crédit photo : Grand Libournais HB

 

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