LES LIONNES VEULENT VOIR TRIPLE
Après les sacres de 2023 et 2024, le Stade Bordelais se prépare à mener une bataille féroce pour conserver sa couronne. Mais la tâche ce samedi à Clermont ne s’annonce pas simple face au Stade Toulousain,
Après leur victoire en demi-finale contre Romagnat (34-18), les Lionnes s’apprêtent à disputer leur troisième finale de rang. Premières au classement de la phase régulière et victorieuses du Stade Toulousain à deux reprises lors de celle-ci, les Bordelaises s’imposent comme les ultimes favorites. Mais le coach bordelais, François Ratier ne croit pas en la force du statut : « Il n’y a plus de favoris en finale. Les compteurs sont revenus à zéro ».
Des propos emplis de sagesse. D’autant que les filles de la Ville Rose s’avèrent revanchardes. Les toulousaines n’ont plus atteint la finale d’Elite 1 depuis la saison 2021-2022. Ce match pourrait bien être la renaissance d’une équipe longtemps restée au sommet du championnat.
François Ratier a fait ses comptes : « On a beau les avoir battues deux fois dans des matchs extrêmement difficiles d’ailleurs, qui auraient pu basculer d’un côté ou de l’autre à n’importe quel moment, le rugby est un sport de combat, il faut être là le jour J ».
Si les joueuses de Gironde ont fait le plein de confiance après une demi-finale maîtrisée contre Romagnat, il faudra désormais répondre aux exigences d’une finale à Marcel Michelin, dans l’antre de l’AS Montferrand. L’enjeu est clair pour le coach bordelais : « Il faut montrer ce qu’on est capable de faire. Il faut qu’elles puissent s’exprimer, pour pouvoir célébrer le moment en cas de victoire ».
Programmée en lever de rideau des matchs de Top 14 et télévisée sur France 4 et Canal + 360 avec coup d’envoi à 16h45, cette finale promet d’être spectaculaire. Une belle mise en lumière pour le rugby féminin. François Ratier l’affirme, cela constitue « une motivation supplémentaire » pour ses joueuses.
Pour les Lionnes, l’objectif est annoncé, à savoir valider une saison parfaitement maîtrisée. Un troisième sacre serait la plus belle des confirmations.
Maxine Deprat
Crédit photo :Marc Montaudon