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LE COLOSSE AU GRAND COEUR

Jonathan Lhopital, le capitaine du Stade Bordelais qui va affronter Poitiers en 16e de finale de Fédérale 3, donne toujours tout sur un terrain. Mais l’humain n’est jamais loin de son projet de vie.

Il fonce dans la bataille. Durant quatre-vingt minutes, Jonathan Lhopital est un vrai Lion, un combattant sans relâche. Une métamorphose en somme : « Sur un terrain, je peux apparaître comme un peu borderline. Il faut que je me canalise car je peux perdre les nerfs lors des rencontres. Mes proches me disent qu’ils ont du mal à me reconnaître car je ne suis pas du tout comme ça dans la vie de tous les jours. Mais j’aime le rugby, il m’a tellement apporté dans ma vie que j’ai envie de tout donner lors des matchs que je dispute. »

Un sport qui lui a tout offert et qui est venu à lui comme une sorte d’héritage : « Mon papa jouait au rugby, mon frère aussi. Alors je me suis naturellement tourné vers ce sport. Et pour la petite histoire, mon père a joué au Stade Bordelais, club dont je porte les couleurs depuis deux ans. La boucle semble bouclée » sourit-il.

Une boucle qui a débuté au Bouscat avant de prendre la direction de Lormont. Deux clubs qui vont compter dans la carrière de Jonathan comme en témoigne plusieurs retours chez chacun d’eux. 

Mais c’est hors de Gironde que le Lion va trouver un certain équilibre : « J’ai passé quatre ans à l’Olympique Biscarrosse. Ce club me tient à coeur, je lui dois tellement. Outre le titre de champion de France de Promotion Honneur, j’ai été aidé professionnellement par le club, j’y ai aussi trouvé tout ce que je recherche au niveau humain, des valeurs importantes pour moi. J’ai rencontré là-bas de belles personnes. Humainement, j’ai été marqué par ces quatre années.»

De quoi conforter Jonathan dans le rugby et ce qu’il a de plus précieux : « Encore une fois, je dois tout à ce sport. Grâce à lui, j’ai pu trouver un travail dans la fonction publique, je me suis construit un entourage car je ne dois avoir que deux amis hors rugby. J’ai pu me développer en tant qu’homme, en tant que père de famille grâce à ce sport. »

Une passion qui a donc mené le numéro 8 de 33 ans vers le Stade Bordelais à l’orée de la saison 2023-2024 après avoir tâté de la Fédérale 2 à Lormont. Depuis, les stadistes peuvent bénéficier de la combativité de cet élément expérimenté, toujours à fond lors des rencontres mais qui estime avoir encore un déficit technique et mental.

Avec le brassard de capitaine autour du bras, Jonathan Lhopital entend croquer pleinement dans les phases finales. Après un 32e de finale victorieux face à Plouzané, le Stade Bordelais s’attaque à partir de dimanche à Poitiers avec match aller à l’extérieur et retour à domicile le 25 mai. « J’avais comme objectif d’aller plus loin que les 32e de finale atteints l’an dernier. Mais maintenant que nous avons passé ce tour, pourquoi pas aller loin et jouer une montée.»

Un défi à la portée du combattant.

Vincent Ferrandon

Crédit photo : Justine Rabaud/Stade Bordelais Rugby

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