LA FOLLE COURSE DE LÈGE CAP FERRET
Alors que les joueurs du Nord-Bassin semblaient condamnés à la descente, le maintien en N3 est relancé à une journée de la fin du championnat.
L’énergie du désespoir. L’US Lège Cap Ferret va vivre une dernière journée à suspense. Alors que l’équipe du Bassin paraissait promise à la descente en R1, à l’instar du Stade Bordelais et de la réserve des Girondins de Bordeaux, dans une charrette connotée Gironde, les légeois ont redressé la tête depuis trois journées. Les joueurs du Nord-Bassin ne se trouvent plus qu’à deux points de Blagnac, premier non relégable, à la faveur d’une série d’un nul et de deux succès sur leurs trois derniers matchs. Une série débutée par un match couperet face au Stade Bordelais (2-2) avant une victoire probante sur le terrain du leader Bayonne (1-2). Ce week-end, l’USLCF a fait parler la poudre avec une victoire probante sur Canet-en-Roussillon (4-0) avec des buts signés Marchesseau (7e), Lecaille (50e), Eppert (86e) et Calavia (90e).
De quoi donner donner des raisons d’espérer à Tristan Lafon, le défenseur de cette équipe légeoise : « Malgré notre classement cette saison, nous y avons toujours cru, le groupe n’a jamais lâché. A Bayonne par exemple, nous avonns déjoué les pronostics en donnant tout, en répondant présent physiquement. » Des propos corroborés par Mathéo Eppert, le buteur girondin : « On revient sur le fil avec ce petit espoir qui perdure. Après notre bon match à Bayonne, nous avons confirmé face à Canet pour nous donner le droit d’y croire avant la dernière journée. Le scénario était loin d’être écrit voici quelques semaines. »
Comme quoi en sport, tout peut arriver. Mais un énorme col reste encore à franchir. Car Lège Cap Ferret se retrouve encore sous la ligne rouge au moment d’effectuer un ultime déplacement, à Onet-le-Chateau (7e) tandis que Blagnac recevra dans le même temps les catalans d’Argelès/Alberes (4e). Une bataille à distance que Tristan Lafon entend vivre sans épée de Damoclès au dessus de la tête : « Nous allons en Aveyron sans pression, juste avant l’idée de jouer notre jeu et d’aller chercher la victoire. Nous allons nous concentrer sur nous-mêmes et nous verrons le résultat de l’autre match à l’issue de cette rencontre. » « Une chose est certaine, cest que la victoire est obligatoire, rebondit Mathéo Eppert. Il va falloir mettre de la folie dans cette partie. Il ne faudra surtout pas avoir de regrets, tout donné et on fera les comptes à la fin. »
Suspense garanti.
Vincent Ferrandon
Crédit photo: Régis Hazenfus