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LA FIDÉLITÉ COMME VALEUR

Resté dans son club de toujours malgré les soucis financiers voici deux ans qui ont entraîné la descente en N1, Loucas Contiero, le demi-centre du Bruges/Lormont Handball continue de croire en son club.

La chute fut dure. Après une saison de Proligue (D2) prolixe, Loucas Contiero et le BBL ont dû déchanter à l’été 2023. Mais les problèmes financiers qui ont obligé le club à abandonner le statut pro et à recommencer son activité à l’échelon du dessous n’ont pas incité Loucas à changer de casaque : « C’est mon club, je suis de Lormont et je ne me voyais pas partir pour partir. J’ai été sollicité par des clubs de D2. Mais pour moi, la fidélité à un sens. J’avais la volonté de continuer à représenter mon club, ses valeurs, à poursuivre le handball avec mes copains. »

Une envie collective qui a d’ailleurs poussé le lormontais à délaisser le football pour le handball vers l’âge de 9 ans : « Et depuis, nous sommes toujours la même bande de copains à évoluer ensemble. On se connait pour certains depuis quinze ans et cette fraternité m’incite à poursuivre sous ces couleurs, à tout donner pour men club. »

Une légère infidélité est pourtant venue obscurcir cette idylle. Mais c’était pour la bonne cause : « J’ai suivi mon frère à Aix-en-Provence pour le hand. Je suis resté deux ans dans les Bouches-du-Rhône, dont une année comme pensionnaire du centre de formation d’Aix en 2020-2021. Je m’entraînais avec les pros, j’ai même eu la chance de disputer deux rencontres de D1.«  

Pour autant, retour au pays pour le numéro 33 de Bruges/Lormont, un numéro qu’il a adopté à Aix-en-Provence « pour montrer que j’étais de Gironde » rigole-t-il.

« Je suis aussi revenu pour ma vie professionnelle. Je suis conseiller en gestion de patrimoine pour des sportifs et des handballeurs de haut niveau. Et au niveau du sport et du hand, ce retour me permettait de retrouver mes premiers amours dans mon club de coeur, tout était réuni. »

Marqué par l’aventure en D2 vécue avec le BBL, Loucas a alors eu du mal à repartir en Nationale 1 la saison dernière : « On avait tout. Un très bon coach avec Philippe Gardent, une bonne équipe, un public nombreux. Et tout s’est arrêté d’un seul coup. Mentalement, ça a été compliqué. J’espère d’ailleurs pouvoir rejouer en D2 avec mon club. Qui sait. »

Le demi-centre de bientôt 25 ans a pourtant remis le bleu de chauffe. Il espère que l’équipe pourra garder sa deuxième place actuelle. Une éclaircie qui remplace aussi une expérience inoubliable vécue pendant trois années avec l’équipe de France de Beach handball avec laquelle il a disputé deux championnats d’Europe de la spécialité, l’un en Bulgarie, l’autre au Portugal : « Avec mes activités professionnelles, je ne peux plus avoir la même latitude et la même disponibilité . Mais j’ai adoré faire partie de cette équipe, faire du Beach handball. Et puis, le soleil, la plage, le hand, que peut-on demander de mieux. »

Des sensations fortes qu’il compte bien mettre à profit pour réussir une grosse fin de saison avec son club de coeur.

Vincent Ferrandon

Photo : Gérald-Handshoot

Légende : Loucas Contiero, numéro 33, au milieu des siens

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