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UNE ENVIE DÉCUPLÉE

Ancien pilier de l’US Salles, Volodymyr Fedorets, l’un des rares ukrainiens évoluant dans l’Hexagone, poursuit son tour de France.

Une rareté. Dans le rugby moderne en pleine expansion, où les nations mineures cherchent à se développer dans ce sport, certains joueurs sont des fers de lance pour leur génération, d’autres forcent le respect avec des carrières atypiques qui passent sous les feux des projecteurs à l’image du solide pilier ukrainien Volodymyr Fedorets, 25 ans depuis le mois de juin.

Un joueur qui découvre le rugby dans son pays natal à l’âge de 10 ans avant de partir à ses 17-18 ans. Originaire de Kyiv (Kiev) la capitale, le jeune pilier se forme et commence son aventure à travers des championnats exotique en Géorgie ou Lituanie, avant d’arriver à 21 ans en Gironde à Salles alors en Fédérale 1.

Pour lui la meilleure expérience de sa carrière demeure d’ailleurs son passage à l’ US Salles. Avec les sangliers, il accède d’ailleurs en Nationale 2 : « Pour moi, le meilleur match de ma carrière fut un derby contre Langon joué lors d’une demi-finale. Nous avons obtenu notre place en Nationale 2, un moment inoubliable. » 

L’ukrainien vit alors une deuxième saison sous les couleurs de l’US Salles, avec 13 matchs au compteur, mais des désaccords avec l’entraîneur le pousse à aller plus loin. 

Il atterrit à l’Aviron Gruissanais un club de Fédérale 1. Dans l’Aude, Volodymyr n’y reste qu’une saison « Le niveau ne me convenait pas forcément. Mais j’ai pu y voir une grande culture du rugby »

A l’heure actuelle, Volodymyr évolue dans le club du CO Berre XV situé non loin de Marseille. Ici le jeune pilier semble avoir trouvé de la stabilité dans sa carrière même si financièrement cela s’avère plus compliqué avec les contrats proposé. Mais « l’humain est très important » pour lui. 

Même si Volodymyr aimerait revenir en Nationale 2, le chemin y est long car peu d’équipes sont armées pour passer du monde semi pro voire amateur au monde quasiment professionnel.

Pour lui, pas question d’aller dans un autre championnat autre que Français « ici c’est la capitale du rugby peut-être que, en fin de carrière, j’irai jouer en Pologne ou en Tchéquie mais actuellement je n’envisage ma carrière uniquement qu’en France. »

International ukrainien, le pilier évoque l’évolution du rugby dans son pays natal où avec le conflit, la sélection à XV est passée de la Zone 2 à 3 au niveau européen : « Avant la guerre, il y avait un championnat avec dix équipes. Maintenant, il y a peut-être 5 équipe réellement structurées, il y a plus de matchs villes contre villes que de réel équipes. »

Par contre le rugby a 7 est en pleine évolution et Volodymyr y voit un véritable potentiel pour les ukrainiens : « la sélection a 7 est même devenue une sélection marquée du sceau de l’olympisme ukrainien. »

À l’heure actuelle, seuls trois ukrainiens possèdent le statut semi pro en France. Pour Volodymyr, il est très important de faire connaître les ukrainiens évoluant dans Championnat français et de valoriser leur engagement dans ce sport.

Alex Cazenave

Crédit photo : DR

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