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LE MASQUE
DE DIALAHAN MAKALOU

La nouvelle Centrale des JSA Bordeaux s’est rapidement fondue dans son nouveau collectif. Elle utilise pour cela une technique bien à elle.

Elle a choisi le changement. Après une saison dernière à rechercher ses marques  du côté de Besançon, Dialahan Makalou revit depuis son arrivée en Gironde. Joueuse des JSA Bordeaux depuis cet été, la normande de 25 ans a trouvé ses repères : « Je connaissais déjà Ines Dewez pour avoir joué avec elle à Evreux. Elle m’avait dit de la rejoindre la saison dernière sur Bordeaux. Mais je m’étais déjà engagée avec Besançon. Cette fois, tout était réuni pour que je signe aux JSA. Et je ne le regrette pas. »

Et pour cause, les Jaune et Noire sont actuellement premières de leur poule de N2 après cinq matchs de championnat. Un départ canon qui étanche la soif de vaincre de Dialahan qui peut se targuer de décontenancer ses adversaires : « Je peux apparaître nonchalante sur un terrain. Pour beaucoup, il s’agit d’un défaut mais j’estime qu’il s’agit dans ce cas d’une qualité. Je ne montre rien et ça peut perturber les joueuses d’en face. »

Une caractéristique très vite apparue chez la joueuse, originaire de Vernon en Normandie, qui a fait ses classes dans le volley à Evreux : « J’ai découvert ce sport grâce à une amie dont le père était arbitre de volley. J’ai commencé de cette façon. »

Les étapes sont alors vite avalées pour une Dialahan qui occupe le poste de pointue à ses débuts avant de bifurquer : « J’ai été replacée Centrale voici quelques années mais c’est malgré moi. Il manquait un jour une joueuse à ce poste. On me l’a confié et je n’ai plus bougé, explique-t-elle. Pourtant, avec mon mètre 73, je ne suis pas très grande pour ce rôle mais je compense peut être par ma détente. »

Des qualités qui ont mené la néo-bordelaise « de nature réservée » vers la N2 connue avec Evreux, un club fréquenté jusqu’à son départ à Besançon en 2024. Un niveau que la numéro 10 des JSA connait bien. Une expérience qu’elle compte bien partager avec ses nouvelles partenaires : « Si je peux donner des conseils, c’est avec plaisir. Je fais d’ailleurs un travail sur moi-même pour m’ouvrir plus aux autres, aller vers les autres » exprime la normande qui avoue jeter un oeil sur les feuilles de statistiques après les rencontres : « je trouve que c’est important afin de s’améliorer. On se fixe ainsi des objectifs personnels et s’ils ne sont pas atteints, je fais tout pour m’améliorer en vue des prochaines rencontres. »

Car, Dialahan Makalou caresse l’idée d’aller voir plus haut. Idéalement, le but est de monter en Elite avec son club actuel. Son esprit est en tout cas libéré d’un poids : « J’ai obtenu mon master en finance et contrôle de gestion. Les études me prenaient beaucoup de temps. C’était même ma priorité car on ne peut pas vivre du volley ou mettre de côté de l’argent pour plus tard. Il est important de penser à la vie professionnelle qui nous attend. »

Une bonne chose de faite. Désormais Dialahan est tournée vers cette saison 2025-2026 : « J’ai envie de voir le plus haut possible. Pour l’équipe comme pour moi, ça passera par de la régularité tout au long de cette saison. Mais vu l’état d’esprit qui règne au sein de notre équipe, je suis confiante. »

Prochaine réponse dès ce dimanche avec la réception de Carpiquet. Avec une Centrale qui espère bien être centrale lors de cette rencontre.

Vincent Ferrandon

Crédit photo: Sports33.fr

Vidéo de Dialahan Makalou à retrouver sur les comptes Instagram et Facebook de Sports33.fr

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