L’OBJECTIF
DE MAXENCE MARINCAMP
Le jeune meneur de l’AS Tresses espère bien percer dans son sport. En attendant, il fait preuve d’une grande réussite dans ses tirs lors des joutes de N3.
Il a ça en lui. Pour Maxence Marincamp, le basket occupe une place importante. Il faut dire qu’à 20 ans, le meneur de l’AS Tresses est encore à l’âge des possibles, celui des ambitions aussi : « J’ai envie de tenter ma chance pour découvrir le monde professionnel. Devenir pro est un objectif pour moi. »
Un rêve qui pour devenir réalité requiert du travail, de l’abnégation, du talent et de l’envie. Autant d’atouts que Maxence entend mettre dans sa poche. Et pour cela, il se démène au quotidien : « Je fais beaucoup de travail de l’ombre, je m’entretiens, je suis sérieux au quotidien. Et une fois sur le terrain, je donne toujours tout, je suis un meneur sur le terrain de part ma position mais aussi dans mon envie de transmettre, d’apporter à mon équipe dont la moyenne d’âge est de 20-21 ans. Nous sommes tous un peu de la même génération, ça facilite aussi les choses. Je ne suis pas le jeune de l’équipe, ça me donne plus de confiance. »
Un abattement qui permet au joueur d’1,81 m d’être particulièrement efficace comme en témoigne ses 17 points de moyenne par matchs.
Un marqueur qui n’est pas pour rien dans le maintien en N3 des tressois en fin de saison dernière ainsi que dans la bonne tenue de son équipe lors de ce début d’exercice, neuvième de sa poule de N3.
Des Rouge rejoints à l’été 2024 par le jeune joueur bordelais après une formation à l’AGJA Caudéran avant un passage à Saint-Bruno et au centre de formation de Poitiers où Maxence joue avec les U18 Nationaux. Des bases solides dont il fait profiter Tresses depuis son retour en Gironde : « J’ai trouvé le bon club pour m’exprimer. Je sais que je dois encore m’améliorer dans le jeu sans ballon . Sur ce point, je sens que je progresse avec Jean-Yves Jannin, le coach de l’équipe. Un groupe qui peut compter sur la création dans le jeu de son numéro 5 mais aussi sur ses qualités de vitesse et ses tirs.
« Je sens que je progresse, assure l’étudiant en BTS MCO manager, natif de Bordeaux. Il faut maintenant que je sois patient, que je franchisse les étapes une à une pour espérer passer des paliers dans la hiérarchie ».
Pour cela, il faudra sans doute de nouveau s’expatrier : « Ce ne sera pas un problème, j’y suis préparé. »
Et ainsi poursuivre son objectif de percer à hautes altitudes.
Vincent Ferrandon
Crédit photo : AS Tresses


