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LE CAP D’AMIN BENFODDA

Après plusieurs saisons de Prénationale, le meneur du SA Mérignac redécouvre le niveau N3 déjà goûté voici deux ans. Il espère que ce deuxième essai sera porteur pour plusieurs raisons.

Il attendait ce moment. Après avoir longtemps espéré, la petite saison en N3, passée sous les couleurs du SAM en 2023-2024, n’avait pas rassasié l’appétit du meneur. Cette fois, Amin Benfodda vise un bail nettement plus long avec le cinquième niveau du basket : « J’ai disputé sept saisons en PréNationale. J’ai toujours eu envie de franchir un palier. Mais pour ma première année à Mérignac où nous évoluions en N3, nous sommes redescendus en PréNationale. Mais ça n’a rien eu d’une fatalité puisque nous sommes remontés aussitôt. Maintenant, mon objectif est vraiment de vivre pleinement cette saison de N3, de me stabiliser à ce niveau car mon but est d’aller le plus haut possible. »

A 23 ans, Amin est encore à l’âge des possibles et cette saison 2025-2026 pourrait bien s’avérer charnière pour cet hyperactif qui court plusieurs lièvres à la fois, qu’ils soient sportifs ou professionnels : « J’ai besoin de sport. Parallèlement au basket, j’ai essayé de pratiquer le foot, le tennis, le breakdance. J’ai besoin de bouger et d’avoir un cap. Dans la vie, j’étais professeur de sports mais ça ne me convenait finalement pas. J’ai alors repris mes études et je suis actuellement en 2e année de podologie. Le planning est assez serré, je cours tous les jours mais j’arrive à tout mener de front. »

Une envie née très rapidement du côté d’Agen d’où est originaire le numéro 6 du SA Mérignac : « J’ai toujours baigné dans cette atmosphère de matchs de basket. Petit, j’allais voir les rencontres des seniors d’Agen. Ça donnait envie de faire comme eux, de me retrouver moi aussi sur le terrain. »

Après des classes dans le club agenais puis un départ vers Layrac, Amin, qui suit ses études en Gironde, rajoute des allers-retours vers Agen à son emploi du temps quotidien. Un rythme fou qui l’épuise finalement : « Je voyageais en train mais les horaires devenaient de moins en moins compatibles. En 2023, j’ai senti que c’était le moment pour moi de me stabiliser sur Bordeaux. Mais comme je ne voulais pas abandonner non plus le basket, j’ai rejoint le SAM. »

Une bonne nouvelle pour l’équipe mérignacaise qui profite depuis de l’envie de gagner, de la hargne de son joueur d’1,78 m : « J’ai toujours été le petit de l’équipe, rigole-t-il. Et encore j’ai grandi tard. C’est pour ça que j’ai occupé le poste de meneur. Mais bon, je suis quelqu’un de rapide, je sens le jeu et puis j’ai toujours envie, je suis un mort de faim. »

Un sens de la gagne qui lui fait passer quelques sales journées après une défaite : « Je n’aime pas perdre, c’est toujours difficile pour moi. Je suis un mauvais joueur. »

Un caractère dont auront bien besoin les promus mérignacais en recherche de succès depuis trois journées. Un groupe samiste qui pourra s’appuyer sur les multiples talents d’Amin Benfodda, lequel attend avec impatience son retour à Layrac, un match programmé le 15 novembre prochain : « Je suis aussi un leader vocal, je parle beaucoup pour aider le groupe à être meilleur. J’aime ce côté humain. »

Des qualités qui seront précieuses pour aller chercher le maintien en fin de saison.

Vincent Ferrandon

Crédit photo : Sports33.fr

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